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L’univers des univers

4. Espace et mouvement

12:4.1

Toutes les unités d’énergie cosmique sont en rotation primaire, engagées dans l’exécution de leur mission tandis qu’elles tournent autour de l’orbite universelle. Les univers de l’espace ainsi que les systèmes et mondes qui les composent sont tous des sphères en rotation se déplaçant le long des circuits sans fin des niveaux d’espace du maitre univers. Il n’y a absolument rien de stationnaire dans le maitre univers excepté le centre même de Havona, l’éternelle Ile du Paradis, le centre de gravité.

12:4.2

L’Absolu Non Qualifié est fonctionnellement limité à l’espace, mais nous n’avons pas la même certitude sur la relation de cet Absolu avec le mouvement. Le mouvement lui est-il inhérent ? Nous ne le savons pas. Nous savons que le mouvement n’est pas inhérent à l’espace ; même les mouvements de l’espace ne sont pas innés. Mais nous ne sommes pas aussi certains des rapports du Non Qualifié avec le mouvement. Quelle personne ou quelle chose est réellement responsable des gigantesques activités transmutatrices d’énergie-force qui se déploient maintenant au-delà des frontières des présents sept superunivers ? Sur l’origine du mouvement, nous avons les opinions suivantes :

12:4.3

1. Nous croyons que l’Acteur Conjoint initie le mouvement dans l’espace.

12:4.4

2. Si c’est l’Acteur Conjoint qui produit les mouvements de l’espace, nous ne pouvons pas le prouver.

12:4.5

3. L’Absolu Universel ne donne pas naissance au mouvement initial, mais il égalise et contrôle toutes les tensions dues au mouvement.

12:4.6

Dans l’espace extérieur, les organisateurs de force sont apparemment responsables de la production des gigantesques roues d’univers qui sont présentement en cours d’évolution stellaire, mais leur aptitude à fonctionner ainsi doit avoir été rendue possible par quelque modification de la présence spatiale de l’Absolu Non Qualifié.

12:4.7

Du point de vue humain, l’espace est néant – négatif ; il n’existe que par rapport à quelque chose de positif et de non spatial. Toutefois, l’espace est réel. Il contient et conditionne le mouvement. Il se meut même. On peut classifier les mouvements d’espace à peu près comme suit :

12:4.8

1. Le mouvement primaire – la respiration de l’espace, le mouvement de l’espace lui-même.

12:4.9

2. Le mouvement secondaire – les rotations en sens alternés des niveaux d’espace successifs.

12:4.10

3. Les mouvements relatifs – relatifs en ce sens qu’ils ne sont pas évalués en prenant le Paradis comme point de base. Les mouvements primaire et secondaire sont absolus, ils sont le mouvement par rapport au Paradis immobile.

12:4.11

4. Le mouvement compensateur ou corrélatif destiné à coordonner tous les autres mouvements.

12:4.12

Tout en révélant beaucoup de mouvements relatifs et absolus dans l’espace, les rapports actuels de votre soleil et de ses planètes associées tendent à produire sur vos astronomes observateurs l’impression que vous êtes comparativement stationnaires dans l’espace, et que les amas et courants d’étoiles qui vous entourent sont lancés dans une fuite vers l’extérieur à des vitesses toujours croissantes à mesure que vos calculs atteignent des espaces plus éloignés. Mais tel n’est pas le cas. Vous omettez de reconnaitre que les créations physiques de tout l’espace pénétré sont présentement en expansion uniforme vers l’extérieur. Votre propre création locale (Nébadon) participe à ce mouvement d’expansion universelle vers l’extérieur. La totalité des sept superunivers participe aux cycles de deux milliards d’années de respiration de l’espace, ainsi que les régions extérieures du maitre univers.

12:4.13

Lorsque les univers se dilatent et se contractent, les masses matérielles de l’espace pénétré se déplacent alternativement avec ou contre l’attraction de la gravité du Paradis. Le travail effectué en déplaçant la masse d’énergie matérielle de la création est du travail d’espace et non du travail d’énergie-pouvoir.

12:4.14

Bien que vos estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques soient assez fiables lorsqu’elles s’appliquent aux royaumes stellaires appartenant à votre superunivers et aux superunivers associés, vos calculs ne sont pas du tout fiables lorsqu’ils se réfèrent aux domaines de l’espace extérieur. Les lignes du spectre s’écartent de la normale vers le violet pour une étoile qui s’approche et vers le rouge pour une étoile qui s’éloigne. De nombreuses influences s’interposent pour faire apparaitre que la vitesse de récession des univers extérieurs augmente à raison de plus de cent-soixante kilomètres par seconde pour chaque million d’années-lumière s’ajoutant à sa distance. Cette méthode de calcul subséquente au perfectionnement de télescopes plus puissants fera apparaitre ces systèmes stellaires lointains comme fuyant votre secteur de l’univers à la vitesse incroyable de plus de cinquante-mille kilomètres à la seconde. Mais cette vitesse apparente de récession n’est pas réelle ; elle résulte de nombreux facteurs erronés incluant des angles d’observation et d’autres distorsions de l’espace-temps.

12:4.15

Mais la plus importante de ces distorsions provient de ce que les vastes univers de l’espace extérieur situés dans les royaumes avoisinant les domaines des sept superunivers paraissent effectuer leur rotation en sens inverse de celle du grand univers. Autrement dit, ces myriades de nébuleuses ainsi que les soleils et sphères qui les accompagnent tournent présentement autour de la création centrale dans le sens des aiguilles d’une montre. Or les sept superunivers tournent en sens inverse autour du Paradis. Il semble que le second univers extérieur de galaxies, tout comme les sept superunivers, tourne en sens inverse des aiguilles d’une montre autour du Paradis. Les astronomes observateurs d’Uversa croient découvrir la preuve que des mouvements rotatifs s’effectuent dans une troisième ceinture d’espace immensément lointaine, et que ces mouvements commencent à manifester des tendances à s’orienter dans le sens des aiguilles d’une montre.

12:4.16

Il est probable que ces sens alternatifs des processions spatiales successives des univers ont certains rapports avec la technique de gravité universelle employée par l’Absolu Universel à l’intérieur du maitre univers, technique qui consiste à coordonner des forces et à égaliser des tensions spatiales. Le mouvement aussi bien que l’espace est un complément ou un équilibrant de la gravité.


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