La température interne de beaucoup de soleils, et même du vôtre, est beaucoup plus élevée qu’on ne le croit généralement. Il n’existe pratiquement pas d’atomes entiers à l’intérieur d’un soleil ; ils sont tous plus ou moins fracassés par le bombardement intensif des rayons X qui accompagne naturellement ces hautes températures. Indépendamment des éléments matériels qui peuvent apparaitre à la surface, ceux de l’intérieur sont rendus très semblables les uns aux autres par l’action dissociante des rayons X disruptifs. Le rayon X est le grand niveleur de l’existence atomique.
La température superficielle de votre soleil est d’environ 3 300 degrés centigrades, mais elle augmente rapidement quand on pénètre à l’intérieur et elle finit par atteindre l’élévation incroyable de près de 19 500 000 degrés dans les régions centrales. (Toutes ces températures sont exprimées en degrés Celsius).
Tous ces phénomènes dénotent une énorme dépense d’énergie. Voici les sources d’énergie solaire citées dans leur ordre d’importance :
1. L’annihilation d’atomes et finalement d’électrons.
2. La transmutation d’éléments, y compris le groupe d’énergies radioactives ainsi libérées.
3. L’accumulation et la transmission de certaines énergies d’espace universelles.
4. La matière spatiale et les météores qui plongent constamment dans les soleils flamboyants.
5. La contraction solaire ; le refroidissement et la contraction consécutive d’un soleil produisent une énergie et une chaleur parfois plus grandes que celles fournies par la matière de l’espace.
6. L’action de la gravité aux hautes températures transforme certains pouvoirs encircuités en énergies rayonnantes.
7. La lumière recaptée et d’autres matières qui sont ramenées au soleil après l’avoir quitté, ainsi que certaines énergies d’origine extrasolaire.
Une couche régulatrice de gaz chauds (à une température atteignant parfois des millions de degrés) enveloppe les soleils, stabilise les pertes de chaleur et empêche encore autrement les fluctuations périlleuses de dissipation de chaleur. Pendant la vie active d’un soleil, la température interne de 19 500 000 degrés reste à peu près constante et tout à fait indépendante de la chute progressive de la température externe.
Vous pouvez essayer d’imaginer que 19 500 000 degrés de chaleur associés avec certaines pressions de gravité représentent le point d’ébullition électronique. Sous ces pressions et à ces températures, tous les atomes sont dégradés et désagrégés en leurs électrons et leurs autres éléments ancestraux. Les électrons eux-mêmes et d’autres combinaisons d’ultimatons peuvent être désagrégés, mais les soleils sont incapables de dégrader les ultimatons.
Ces températures solaires ont pour effet d’accélérer énormément les ultimatons et les électrons, du moins ceux des électrons qui se maintiennent en existence dans ces conditions. Vous comprendrez plus clairement ce que signifie une haute température par référence à l’accélération des activités électroniques et ultimatoniques en considérant qu’une goutte d’eau ordinaire contient plus de mille trillions d’atomes. C’est l’énergie de plus de cent chevaux-vapeur exercée d’une façon continue pendant deux ans. La chaleur totale présentement émise par le soleil de notre système à chaque seconde est suffisante pour faire bouillir en une seconde toute l’eau de tous les océans d’Urantia.
Seuls peuvent briller éternellement les soleils qui fonctionnent dans les canaux directs des principaux courants d’énergie de l’univers. Ces fournaises solaires flamboient indéfiniment, car elles peuvent récupérer leurs pertes matérielles en absorbant de la force d’espace et des énergies circulantes analogues. Mais les étoiles très éloignées de ces principaux canaux de rechargement sont destinées à subir l’épuisement de leur énergie – à se refroidir progressivement et finalement à se consumer.
De tels soleils morts ou moribonds peuvent être rajeunis par une collision, ou être rechargés par certaines iles non lumineuses de l’espace, ou en dérobant par gravité de plus petits soleils ou des systèmes voisins. En majorité, les soleils morts seront revivifiés par ces moyens ou par d’autres techniques évolutionnaires. Ceux qui finalement ne seront pas rechargés ainsi, sont destinés à subir un éclatement par explosion de leur masse quand la condensation par gravité atteindra le niveau critique où les ultimatons se condensent sous la pression de l’énergie. Ces soleils qui disparaissent se transforment ainsi en énergie de la forme la plus rare, admirablement adaptée pour activer d’autres soleils situés plus favorablement.