De la même manière que leurs compagnons, ces anges sont créés par séries et en sept types réflectifs, mais ces types ne sont pas affectés individuellement aux services séparés des administrateurs des superunivers. Tous les seconaphins tertiaires sont affectés collectivement aux Fils d’Aboutissement Trinitisés, et ces fils ascendants les utilisent de manière interchangeable ; autrement dit, les Puissants Messagers peuvent utiliser n’importe lequel des types tertiaires, et ils le font comme leurs coordonnés, les Élevés en Autorité et les Dépourvus de Nom et de Nombre. Voici les sept types de seconaphins tertiaires :
1. La Signification d’Origine. Les Fils Trinitisés ascendants du gouvernement d’un superunivers ont la responsabilité de traiter toutes les questions issues de l’origine de tout individu, de toute race ou de tout monde ; or la signification d’origine est la question la plus importante pour tous nos plans d’avancement cosmique des créatures vivantes du royaume. Toutes les relations et l’application des lois éthiques proviennent des faits fondamentaux de l’origine. L’origine est la base de la réaction des Dieux envers les intéressés. L’Acteur Conjoint prend toujours « note de l’homme, de la manière dont il est né ».
Chez les êtres descendants supérieurs, l’origine est simplement un fait qu’il faut vérifier ; mais, chez les êtres ascendants, y compris les ordres inférieurs d’anges, la nature et les circonstances de leur origine ne sont pas toujours aussi claires, tout en ayant une importance aussi vitale à chaque tournant des affaires de l’univers – d’où l’utilité d’avoir à notre disposition une série de seconaphins réflectifs capables de dépeindre instantanément tout ce qui est demandé au sujet de la genèse d’un être quelconque, aussi bien dans l’univers central que dans le domaine entier d’un superunivers.
Les Significations d’Origine sont les généalogies de référence vivantes et toutes prêtes des immenses foules d’êtres – humains, angéliques et autres – qui habitent les sept superunivers. Ils sont toujours prêts à fournir à leurs supérieurs une estimation à jour, complète et digne de foi, des facteurs ancestraux et du statut courant actuel de tout individu sur n’importe quel monde de leur superunivers respectif. Leur computation des faits acquis est constamment à jour, à la minute près.
2. LeMémoire de la Miséricorde. Ceux-là sont les archives vivantes, actuelles, totales et complètes de la miséricorde qui a été étendue aux individus et aux races par les tendres soins des intermédiaires de l’Esprit Infini dans leur mission d’adapter la justice de la droiture au statut des royaumes, tel qu’il est révélé par les descriptions des Significations d’Origine. Le Mémoire de la Miséricorde dévoile la dette morale des enfants de miséricorde – leur passif spirituel – à mettre en balance avec l’actif de leur réserve de salut fixée par les Fils de Dieu. En révélant la miséricorde préexistante du Père, les Fils de Dieu établissent le crédit nécessaire pour assurer la survie de tous. Ensuite, et conformément aux conclusions des Significations d’Origine, un crédit de miséricorde est ouvert pour la survie de chaque créature rationnelle, un crédit très généreux et d’une grâce suffisante pour assurer la survie de toute âme qui désire réellement la citoyenneté divine.
Le Mémoire de la Miséricorde est un vivant bilan, un exposé à jour de votre compte chez les forces surnaturelles des royaumes. Ces archives vivantes du ministère de miséricorde sont lues en témoignage devant les tribunaux d’Uversa lorsque le droit de chaque individu à la vie perpétuelle vient en jugement, lorsque « les trônes sont placés et que les Anciens des Jours prennent leur siège. Les télédiffusions d’Uversa sont émises et sortent de devant eux ; des milliers et des milliers d’êtres leur apportent leur ministère, et dix-mille fois dix-mille se tiennent devant eux, le tribunal siège et les livres sont ouverts. » Et les livres qui sont ouverts dans une occasion aussi importante sont les archives vivantes des seconaphins tertiaires des superunivers. Les annales officielles figurent au dossier pour corroborer si nécessaire le témoignage des Mémoires de la Miséricorde.
Le Mémoire de la Miséricorde doit montrer que le crédit d’épargne ouvert par les Fils de Dieu a été pleinement et fidèlement utilisé dans l’affectueux ministère des patientes personnalités de la Source-Centre Troisième. Mais, quand la miséricorde est tarie, quand le « mémoire » témoigne de son épuisement, alors la justice prévaut et la droiture décrète. Car la miséricorde n’est pas destinée à être imposée à ceux qui la méprisent ; la miséricorde n’est pas un don à fouler aux pieds par les rebelles persistants du temps. Néanmoins, bien que la miséricorde soit ainsi précieuse et tendrement dispensée, vos soldes créditeurs individuels dépassent toujours de beaucoup votre aptitude à en épuiser la réserve, si vous êtes sincères dans vos desseins et honnêtes dans votre cœur.
Les réflecteurs de miséricorde, avec leurs associés tertiaires, s’engagent dans de nombreux ministères superuniversels, y compris l’enseignement des créatures ascendantes. Parmi beaucoup d’autres choses, les Significations d’Origine enseignent aux ascendeurs comment appliquer l’éthique de l’esprit, et, à la suite de cette éducation, les Mémoires de la Miséricorde leur enseignent à être vraiment miséricordieux. Alors que les techniques de l’esprit du ministère de la miséricorde dépassent vos conceptions, vous devriez comprendre dès maintenant que la miséricorde est une qualité de croissance. Vous devriez réaliser qu’il y a une grande récompense sous forme de satisfaction personnelle à être d’abord juste, puis équitable, puis patient, puis bon. Ensuite, en vous appuyant sur cette base, vous pouvez, si vous le choisissez et si vous l’avez dans votre cœur, faire le pas suivant et montrer réellement de la miséricorde, mais vous ne pouvez pas manifester la miséricorde isolément et par elle-même. Il faut traverser les étapes indiquées, autrement il ne peut y avoir de miséricorde authentique. Il peut y avoir patronage, condescendance ou charité – et même pitié – mais pas miséricorde. La vraie miséricorde ne vient véritablement que pour couronner magnifiquement les accessoires précédents de la compréhension de groupe, l’appréciation mutuelle, la camaraderie fraternelle, la communion spirituelle et l’harmonie divine.
3. L’Importance du Temps. Le temps est l’unique dotation universelle commune à toutes les créatures volitives ; c’est « le talent » confié à tous les êtres intelligents. Vous avez tous du temps pour assurer votre survie. Le temps n’est gaspillé d’une manière fatale que s’il est perdu dans la négligence, lorsque vous ne l’utilisez pas de manière à rendre certaine la survie de votre âme. L’insuccès pour tirer avantage de votre temps dans la plus grande mesure possible n’entraine pas de sanctions fatales ; il ne fait que retarder le pèlerin du temps dans son voyage d’ascension. Si la survie est gagnée, toutes les autres pertes peuvent être rattrapées.
Dans l’attribution des charges, le conseil des Importances du Temps est sans prix. Le temps est un facteur vital pour tout ce qui est situé de ce côté-ci de Havona et du Paradis. Dans le jugement final devant les Anciens des Jours, le temps est un élément de preuve. Les Importances du Temps doivent toujours apporter leur témoignage pour démontrer que chaque personne mise en cause a eu tout le temps voulu pour prendre des décisions et aboutir à un choix.
Ces évaluateurs du temps sont aussi le secret de la prophétie. Ils dépeignent l’élément temps qui sera nécessaire pour parfaire une entreprise quelconque, et l’on peut tout autant se fier à eux qu’aux frandalanks et aux chronoldeks appartenant à d’autres ordres vivants. Les Dieux prévoient, donc ils savent d’avance. Mais les autorités ascendantes des univers du temps doivent consulter les Importances du Temps pour être à même de prédire les évènements futurs.
Vous rencontrerez ces êtres pour la première fois sur les mondes des maisons ; ils vous y enseigneront l’emploi avantageux de ce que vous appelez « temps », à la fois dans son usage positif, le travail, et dans son utilisation négative, le repos. Les deux manières d’employer le temps sont importantes.
4. La Solennité de la Confiance. La confiance est l’épreuve cruciale des créatures volitives. Le fait d’être digne de confiance est la vraie mesure de la maitrise de soi, du caractère. Ces seconaphins accomplissent un double dessein dans l’économie des superunivers. Ils dépeignent à toutes les créatures volitives le sens du caractère impératif, sacré et solennel de la confiance. En même temps, ils reflètent infailliblement aux autorités gouvernantes le degré exact de crédit dont est digne un candidat à la confiance.
Sur Urantia, vous essayez d’une manière grotesque de lire les caractères et d’estimer les aptitudes spécifiques, mais sur Uversa nous le faisons réellement à la perfection. Ces seconaphins pèsent la loyauté sur des balances vivantes appréciant infailliblement les caractères. Lorsqu’ils vous ont regardé, il nous suffit de les regarder pour connaitre les limitations de vos aptitudes à exercer des responsabilités, à mener à bien une charge de confiance et à accomplir des missions. Votre actif de loyauté figure clairement à côté de votre passif de défaillances ou de trahisons possibles.
Le plan de vos supérieurs consiste à vous faire avancer en accroissant vos charges de confiance dans la mesure où le développement de votre caractère est suffisant pour vous permettre d’endosser élégamment ces responsabilités additionnelles, car, si l’on surcharge un individu, on ne fait que courir à un échec et aller au-devant d’une déception. On peut éviter l’erreur de placer prématurément des responsabilités sur un homme ou sur un ange en utilisant le ministère de ces infaillibles estimateurs de la confiance que peuvent mériter des individus du temps et de l’espace. Ces seconaphins accompagnent toujours les Élevés en Autorité, et ces administrateurs ne font jamais d’affectations avant que leurs candidats aient été pesés dans les balances secoraphiques et déclarés « faisant le poids. »
5. La Sainteté du Service. Le privilège de servir suit immédiatement la découverte de la loyauté. Rien ne peut faire obstacle entre vous et l’occasion d’un service plus étendu sinon votre propre déloyauté, votre manque de capacité d’apprécier la solennité de la confiance.
Le service – le service intentionnel, non l’esclavage – produit la plus haute satisfaction et exprime la dignité la plus divine. Service – plus de service, service accru, service difficile, service aventureux, et enfin service divin et parfait – tel est le but du temps et la destination de l’espace. Mais les cycles de jeux du temps alterneront toujours avec les cycles de service du progrès, et après le service du temps suit le superservice de l’éternité. Pendant le jeu du temps, vous devriez envisager le travail de l’éternité, de même que pendant le service de l’éternité vous vous rappellerez le jeu du temps.
L’économie universelle est basée sur la consommation et la production. Dans toute la carrière éternelle, vous ne rencontrerez jamais ni monotonie d’inaction ni stagnation de la personnalité. Le progrès est rendu possible par le mouvement même, l’avancement est issu de la divine capacité d’agir et l’accomplissement nait de l’aventure imaginative. Mais, inhérente à cette capacité d’accomplir, il y a la responsabilité de l’éthique, la nécessité de reconnaitre que le monde et l’univers sont remplis d’une multitude de types d’êtres différents. L’ensemble de cette magnifique création, y compris vous-même, n’a pas été fait uniquement pour vous. L’univers n’est pas égocentrique. Les Dieux ont décrété « qu’il est plus béni de donner que de recevoir », et votre Maitre Fils a dit : « Que celui qui voudrait être le plus grand parmi vous soit le serviteur de tous. »
La nature réelle de tout service – rendu par un homme ou par un ange – est pleinement révélée sur le visage de ces indicateurs sécoraphiques de service, les Saintetés du Service. L’analyse complète des motifs véritables et cachés est clairement montrée. Ces anges sont en vérité les lecteurs de mental, les sondeurs de cœur et les révélateurs d’âme de l’univers. Les mortels peuvent employer des mots pour dissimuler leurs pensées, mais ces hauts seconaphins mettent à nu les mobiles profonds du cœur des hommes et du mental des anges.
6 et 7. Le Secret de Grandeur et L’Âme de Bonté. Les pèlerins ascendants s’étant éveillés à l’importance du temps, le chemin est préparé pour la réalisation de la solennité de la confiance et pour apprécier la sainteté du service. Ce sont là les éléments moraux de la grandeur, mais il y a aussi des secrets de grandeur. Quand les tests spirituels de grandeur sont appliqués, les éléments moraux ne sont pas négligés, mais la mesure réelle de la grandeur planétaire, c’est la qualité de générosité révélée dans le travail désintéressé pour le bien-être des compagnons terrestres, en particulier des êtres dignes qui sont dans le besoin et la détresse. Et la manifestation de la grandeur sur un monde comme Urantia, c’est la démonstration du contrôle de soi. Le grand homme n’est pas celui qui « conquiert une ville » ou « renverse une nation », mais plutôt « celui qui subjugue sa propre langue ».
Grandeur est synonyme de divinité. Dieu est suprêmement grand et bon. Il n’y a tout simplement pas de divorce possible entre la grandeur et la bonté. Elles sont pour toujours réunies en Dieu. Cette vérité est illustrée d’une manière frappante et littérale par l’interdépendance réflective des Secrets de Grandeur et des Âmes de Bonté, car les uns ne peuvent opérer sans les autres. Pour refléter d’autres qualités de la divinité, les supernaphins des superunivers peuvent agir seuls, et ils le font, mais les estimations réflectives de la grandeur et de la bonté paraissent inséparables. En conséquence, sur tout monde ou dans tout univers, il faut que ces réflecteurs de grandeur et de bonté travaillent ensemble et montrent toujours un double compte rendu mutuel et interdépendant de tout être sur lequel ils se focalisent. On ne peut estimer la grandeur sans connaitre son contenu de bonté, et l’on ne saurait dépeindre la bonté sans montrer sa grandeur inhérente et divine.
L’estimation de la grandeur varie de sphère en sphère. Être grand, c’est être semblable à Dieu. Et, puisque la qualité de grandeur est entièrement déterminée par le contenu de bonté, il s’ensuit que, même dans votre présent état humain, si par grâce vous pouvez devenir bon, vous devenez grand par là même. Plus vous contemplez avec fermeté et plus vous poursuivez avec persévérance les concepts de divine bonté, plus vous êtes assuré de progresser en grandeur dans la vraie magnificence d’un caractère authentiquement qualifié pour la survie.