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Les fondements de la foi religieuse

Les assurances de la foi  •  Religion et réalité  •  Connaissance, sagesse et clairvoyance  •  Le fait de l’expérience  •  La suprématie du potentiel d’intention  •  La certitude de la foi religieuse  •  La certitude du divin  •  Les preuves de la religion

Pour le matérialiste incroyant, l’homme est simplement un accident évolutionnaire. Ses espoirs de survivance sont liés à une fiction de son imagination de mortel ; ses frayeurs, ses amours, ses désirs et ses croyances ne sont que les réactions de la juxtaposition accidentelle de certains atomes de matière dépourvus de vie. Nul déploiement d’énergie, nulle expression de confiance ne peuvent le transporter au-delà du tombeau. Les œuvres de dévotion et le génie inspirant les meilleurs hommes sont condamnés à l’annihilation par la mort, à la longue nuit solitaire de l’éternel oubli et de l’anéantissement de l’âme. Un désespoir sans nom est la seule récompense de l’homme pour avoir vécu et travaillé sous le soleil temporel de l’existence mortelle. Chaque jour de la vie resserre lentement et surement l’emprise d’un destin impitoyable qu’un univers de matière, hostile et implacable, a décrété comme insulte suprême à tout ce qui est beau, noble, élevé et bon dans les désirs humains.

102:0.2

Telle n’est pas la fin et la destinée éternelle de l’homme. Cette vision n’est que le cri de désespoir poussé par une âme errante qui s’est perdue dans les ténèbres spirituelles, qui lutte bravement en face des sophismes mécanistes d’une philosophie matérialiste, et qui est aveuglée par le désordre et la déformation d’une érudition complexe. Toute cette condamnation aux ténèbres et toute cette destinée de désespoir sont dissipées pour toujours par un seul courageux déploiement de foi du plus humble et du plus ignorant enfant de Dieu sur terre.

102:0.3

Cette foi qui sauve prend naissance dans le cœur humain quand la conscience morale de l’homme se rend compte qu’au cours de l’expérience mortelle, les valeurs humaines peuvent être transposées du matériel au spirituel, de l’humain au divin, du temps à l’éternité.


 
 
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Le Livre d’Urantia